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Pièce de :
Heiner Müller
Traduit de l’allemand par :
Jean Jourdheuil
et
Béatrice Perregaux
Mise en scène :
Hans Peter Cloos
Assisté de :
Philippe Beaulande
Avec :
Niels Arestrup
Dominique Valadié
Décor et lumière :
Jean Kalman
Elsa Ejchenrand
Costumes :
Marie Pawlotsky
Musique :
Peter Ludwig
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PIÈCE
de Heiner Müller |
NOTE D'INTENTION
Que reste-t-il à Merteuil et
Valmont, les héros du célèbre
roman épistolaire de Laclos, lorqu’ils
arrivent à la fin de leurs pages - de leur vie
- ,
et surtout lorsqu’ils passent sous la plume
anthropophage de Heiner Müller ?
Plus de tendresse,
plus d’illusion, plus de chair, plus de courbes,
juste les pointes de leurs os, et les béances
de leurs corps vieillis, qu’ils ont mis à nu à force
de s’étriper et de se griffer, juste les
ressorts, la mécanique de leurs rapports.
Et
surtout LES MOTS.
Et ces deux monstres en jouissent
magistralement dans leur dernier combat. C’est
la fin d’un festin où tout a été permis,
les deux convives se connaissent si bien qu’ils
peuvent jouer à être l’autre et
s’échanger leurs masques.
La table, qui
fut somptueuse, est jonchée de reliefs, les
restes du plaisir… qu’ils se jettent à la
figure.
De l’impulsion destructive de Heiner Müller
naît une beauté insolite.
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MISE
en scène |
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Hans
Peter Cloos
Après avoir étudié à la
Falckenberg-schule du Kammerspiele de Munich et
commencé à pratiquer le théâtre à la
Mama de New York, Hans Peter Cloos partage son
activité entre la mise en scène et
la réalisation.
Après une première
collaboration en France au Festival de Nancy (1975),
il fait sa première mise en scène
française au Théâtre des Bouffes
du Nord en 1979 : L’Opéra de Quat’sous,
et obtient alors le Prix de la Critique.
Il se
produit sur les plus grandes scènes de théâtre,
orientant ses choix vers le répertoire moderne
et contemporain : Lulu (Wedekind), Casimir et Caroline
(Horvath), Purgatoire à Ingolstadt (Fleisser),
Mercedes (Brasch), Cabaret Valentin (Valentin).
Il explore également les classiques : Roméo
et Juliette, Othello (Shakespeare), Les Chants
de Maldoror (Lautréamont) et l’opéra
: Euryanthe (Weber), Elegie for young lovers (Henze),
Mahagonny (Weill).
De sa production filmographique,
l’on retiendra :
L’Allemagne en automne
avec Fassbinder, Kluge, Schlöndorff (Prix
de la critique du Festival de Berlin, 1978), L’Opéra
de Quat’sous, Cabaret Valentin, Romeo et
Juliette, et RitterDeneVoss (Déjeuner chez
Wittgenstein).
Il prépare pour mai 2005 Les sept péchés
capitaux (Brecht/Weill) pour la MC 93 Bobigny avec
Jean-Claude Gallotta et Meret Becker et ra repris
en tournée depuis l’automne
2004 RitterDeneVoss (Déjeuner chez Wittgenstein)
que vous avez pu voir à l’Athénée
en avril 2003.
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SUR SCÈNE |
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Niels
Arestrup
Issu
d'une famille modeste d'origine
danoise, Niels Arestrup
grandit en banlieue parisienne
et intègre
en 1969 le cours de Tania
Balachova.
Il débute
sa carrière au théâtre
en 1973 dans La Famille
de Lodewijk De Boer (mise
en scène : Derek
Goldby) avant d'apparaître
pour la première
fois au cinéma dans
Miss O'Gynie et les hommes
fleurs de Samy Pavel en
1973 puis dans Stavisky
d'Alain Resnais (1974).
Par la suite il alterne
le cinéma
et le théâtre.
Au théâtre,
Niels Arestrup a joué,
notamment, sous la direction
d’Alain Barsacq (Crime
et châtiment), Alexandre
Arcady (Hôtel Baltimore),
Roger Planchon (Gilles
de Rais), Derek Goldby
(The Family, 1973 et B
29, 1986), Claude Mathieu
(Haute surveillance), Gabriel
Garran (Platonov, 1980),
P. Perran (L’Amant),
Peter Brook (La Cerisaie,
1981 - filmé et
diffusé à la
télévision,
1982), Y. Bureau (La Dernière
Nuit de l’été),
Andreas Voutsinas (Mademoiselle
Julie, 1983, Fool for Love,
1985), Maurice Bénichou
(Dom Juan, 1984, Les Trois
Soeurs, 1988), Hans Peter
Cloos (Le Radeau de la
mort, 1987), Andreï Konchalovsky
(La Mouette, 1989), Philippe
Adrien (Sade concert d’enfer,
1989), Pierre Pradinas
(Le Misanthrope, 1990),
Bernard Murat (La Musica
deuxième,
1995, Fernando Krapp m’a écrit
cette lettre, 2000 et A
chacun sa vérité,
2002), John Berry (Qui
a peur de Virginia Woolf
?, 1996), Michael Blakemore
(Copenhague,
1999 – prix
du Meilleur comédien
du Syndicat de la Critique), Jacques Weber (Phèdre,
2002), Frédéric
Bélier-Garcia (Une
Nuit arabe de Roland Schimmelpfennig,
2002), Jean-Claude Idée
(L'Homme, la Bête
et la Vertu, 2004).
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Dominique
ValadiÉ
Son parcours
artistique se construit autour de
deux rencontres essentielles :
Antoine
Vitez, dont elle fut l’élève
au Conservatoire, et Alain Françon.
Sous la direction d’Antoine
Vitez elle a joué :
Iphigénie
hôtel de Michel Vinaver en
1977, L’École des femmes,
Tartuffe, Dom Juan et Le Misanthrope
de Molière en 1978, Bérénice
de Racine, La Mouette d’Anton
Tchekhov en 1984, Le Héron
de Vassili Axionov en 1984, Le Soulier
de satin de Paul Claudel en 1987,
Ubu roi d’Alfred Jarry en 1985.
Alain Françon l’a dirigée
dans Noises d’Enzo Cormann
en 1984, Mes souvenirs d’après
Herculine Barbin en 1985, Le Menteur
de Corneille, Hedda Gabler d’Henrik
Ibsen (1ère version en 1980),
Palais mascotte d’Enzo Cormann,
La Dame de chez Maxim de Georges
Feydeau en 1990, La Remise de Roger
Planchon, La Mouette d’Anton
Tchekhov, Edouard II de Christopher
Marlowe en 1996, Les Huissiers de
Michel Vinaver en 1999, Mais aussi
autre chose de Christine Angot, Café d’Edward
Bond en 2000, Skinner de Michel Deutsch
en 2003, Petit Eyolf d’Henrik
Ibsen en 2003, Ivanov de Tchekhov.
Elle a également travaillé avec
d’autres metteurs en scène
tels que Bruno Bayen (Espions et
célibataires de Alain Bennet
et À trois mains), Christian
Colin (La Peau dure de Raymond Guérin),
Jacques Nichet (Le Silence de Molière
de Macchia Giovanni en 1987), Marcela
Salivarona-Bideau (Les Présidentes
de Werner Schwab), Jean-Pierre Vincent
(Tartuffe de Molière en 1998),
Philippe Adrien (Excédent
de poids : insignifiant, amorphe
(une cène européenne)
de Werner Schwab en 1998), Yves Beaunesne
(La Princesse Maleine de Maurice
Maeterlinck en 2001).
Elle est «actrice
associée» au Théâtre
National de la Colline.
Par ailleurs,
Dominique Valadié reçoit
le Prix de la Critique en 1984,
puis
le Prix Gérard Philipe (Grand
Prix de la Ville de Paris) l’année
suivante et,
le Molière de
la meilleure actrice en 1991.
Elle
enseigne au Conservatoire depuis
1993.
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