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Pièce de :
Marie Darrieussecq
Adaptation et mise en scène :
Marc Goldberg
Assisté de :
Sophie Dien
Avec :
Lio
Laurent Cirade
Son :
Jean-François Domingues
Lumières :
Véronique Claudel
Mobiles :
Wen Zhang
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PIÈCE
de Marie Darrieussecq |
NOTE D'INTENTION
Une mère et son bébé,
loin des images d'Epinal - ou la plus vieille histoire
du monde revue et corrigée par une écrivain
d'aujourd'hui, voilà le thème du livre
de Marie Darrieussecq.
Un livre à part dans
la production de cette auteur, puisqu'il ne s'agit
pas d'un roman. Un livre à part dans l'absolu,
puisqu'il traite le bébé, et la maternité,
comme sujets d'un texte littéraire.
Sur scène, dans l'adaptation de Marc Goldberg,
Lio donne vie à cette mère écrivain,
plongée tour à tour dans le quotidien
le plus trivial ou les réflexions les plus profondes,
au rythme du bébé.
L'espace est partagé entre
bureau et couffin, deux pôles entre lesquels
le personnage, à l'instar de toutes les mères,
doit peu à peu construire un équilibre.
Sans oublier Laurent Cirade qui, ponctuant le monologue
d'apparitions poétiques, incarne un père
musicien.
La naissance, la vie qui reprend, le regard des autres,
les angoisses et les joies, comment on parle du bébé,
comment parler de lui : autant de thèmes qui
nourrissent ce spectacle original, plein de vie, de
sens, et d'humour.
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MISE
en scène |
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Marc
Goldberg
Marc Goldberg fait ses premiers
pas au théâtre
avec la Compagnie des Théâtrophages,
tout en menant des études de philosophie.
Il y joue Goldoni, Tchekhov ou Anouilh, et la troupe
monte son premier texte : Les Rendez-Vous, mis
en scène par Fabrice de la Patellière.
Jouée une centaine de fois, la pièce
est un succès.
Mais Marc Goldberg, alors âgé de
vingt-cinq ans, éprouve le besoin de changer
d’horizon : pendant cinq ans, il sera trader
sur les marchés financiers. Ce travail le
conduit naturellement à Londres, où le
théâtre anglais ranime son amour des
planches. Il rentre à Paris, et commence
sa carrière de metteur en scène.
Attaché à faire découvrir
des textes, il est le premier à mettre en
scène Trans-Atlantique de Gombrowicz en
France, ou à monter sur Paris une pièce
méconnue de Zweig : Un Caprice de Bonaparte.
Les auteurs contemporains l’attirent particulièrement
: il crée par exemple Douce Violence de
Raphaël Scheer à Strasbourg, ou Le
Café des Roses de Carine Lacroix à Paris.
Mais il travaille surtout au gré des rencontres
et de l’inspiration : un pasticcio d’opérette à la
Péniche Opéra, un spectacle de poésie
arabe du Moyen Age à Lyon, le duo comique «Delphine
et Noémie»…
Administrateur du Vingtième Théâtre
depuis deux ans, il y crée plusieurs spectacles
: deux courtes pièces du Moyen Age (Le Jeu
d’Adam et La Farce du Cuvier), Un Caprice
de Bonaparte de Zweig, et Le Bébé de
Marie Darrieussecq, dont il signe l’adaptation
et la mise en scène.
Voir
la suite…
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SUR SCÈNE |
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LIO
Lio
fait sa 1ère
apparition au cinéma
en 1983 dans un film de
Chantal Ackerman, «ANNEES
80».
Elle tourne ensuite sous
la direction de Didier
Haudepin, Claude Lelouch,
Diane Kurys, aux côtés
de Michel Blanc, Jacques
Dutronc, Claude Brasseur,
Jacques Gamblin, Bulle
Ogier, Bernadette Lafont
ou Marie Trintignant.
Tout
en menant une carrière
pluridisciplinaire, tantôt
chanteuse, tantôt
comédienne, et même
danseuse dans la comédie
musicale «Sept filles
pour sept garçon»,
LIO se définit avant
tout comme une interprète.
Elle veut être un
pont entre l’œuvre
d’un auteur et ce
public varié qui
dépasse les frontières
françaises.
C’est
dans cet esprit qu’elle
créé l’événement
en montant un spectacle
hors norme en 2000 autour
des chansons de Prévert.
Ce spectacle connaîtra
un immense succès
et le public redécouvrira
la comédienne habitant
ces chansons comme si Prévert
les lui avait écrites.
En
2003, Lio a déjà plus
de vingt films à son
actif quand Marc Goldberg
et Marie Darrieussecq lui
proposent d’interpréter «Le
Bébé»,
Lio n’a encore jamais
vécu d’expérience
au théâtre.
Elle croit tellement à ce
texte et à cette
rencontre qu’elle
se jette à l’eau
et fait ainsi ses débuts
au théâtre.
L’accueil du public
et des professionnels lors
des premières représentations
au Vingtième Théâtre
lui ouvre alors les portes
du Studio des Champs Elysées. Voir
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Laurent
Cirade
Après des études classiques avec Maguy Hauchecorne puis Hervé Derrien
couronnées par un premier prix d'excellence, la voie semblait toute tracée
pour Laurent Cirade.
Mais le jeune musicien veut tout connaître.
Alors,
du tango argentin avec le groupe "Arrabeles", au jazz avec le violoniste
Pierre Blanchard et son groupe "Gulf String", à la musique de
chambre avec Daniel Tosi et la Camerata de France en passant par l'Orchestre
National de France, Laurent Cirade aborde tous les styles y compris le rock et
la variété.
En studio, sur scène, dans les couloirs du métro, il se sent chez
lui partout.
Pendant douze ans, il rejoint le célèbre "Quatuor" (Molières
1994 et 1998 du meilleur spectacle musical, Victoire de la Musique 1998) dont
les spectacles triomphent en France et dans toute l'Europe, jusqu'à conquérir
le Japon, l'Australie, le Brésil et la Chine.
L'originalité du
groupe séduit des créateurs tels que le chorégraphe Maurice
Béjart ou la réalisatrice Coline Serreau qui font appel à son
talent.
Décidé à poursuivre dans cette voie, il conçoit “Duel” avec
Paul Christian Staïcu au piano et Agnès Bourry à la mise en
scène.
Séduit par le projet du “Bébé”, il accepte d’en
composer la musique et d’y incarner un père violoncelliste.
Voir
la suite…
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