«TU NE M’AURAS RIEN
PROMIS.
Et pourtant il serait si bon pour moi qui suis
seule et qui pars au loin de me bercer sur ton amour
avec confiance.
J’ai besoin de lui : je voudrais
le retrouver quand je reviendrai guérie.»
Elle espère une lettre.
Elle la reçoit.
Elle écrit.
Commentaire ou réponse?
Elle écrit
plus pour elle même que pour «lui»,
mais surtout, on a l’impression qu’elle écrit
pour nous, sur nous.
Son questionnement sur l’amour
(comment, pourquoi, pour qui, à quoi bon) résonne,
parce qu’il est moderne, et nous émeut
d’autant plus que l’on sait que la mort,
si près, attend...